LE BROUILLARD, PAS IDEAL POUR LA COURSE A PIED ?

29 janvier 2021

Il fait humide et gris dehors, un brouillard qui invite le coureur à se glisser sous la couette !

 

Voici quelques conseils pour résister à l’envie de rester au chaud et dans le même temps, on vous explique les effets du brouillard sur l’activité de la course à pied.

 

 

COURIR A PLUSIEURS POUR VAINCRE LE BROUILLARD

C’est un dopant de premier ordre, qui cerise sur le gâteau ne coûte absolument rien au coureur !

Même si nous avons le sentiment d’enfoncer des portes ouvertes, ce qui suit mérite d’être rappelé car « very important »

Courir à plusieurs augmente considérablement la motivation et plus encore quand le temps n’est pas à la fête. On sait d’aventure que même si le paysage est totalement embrumé et que la visibilité sera proche de zéro, on pourra partager un autre univers avec ses compagnons de course à pied.

Ces sorties entre coureurs s’accompagnent fréquemment de bavardages et parfois de rires. Ces échanges sont un excellent remède pour réduire la tristesse, la pesanteur et l’ennui du brouillard.

D’autre part les kilomètres s’accumulent plus facilement. L’attention n’est plus focalisée sur les étendues de brouillard sans fin à l’horizon, mais de nouveau sur les échanges avec les autres co-équipiers d’aventure.

Ainsi le groupe agit comme un antibrouillard. De par son attraction collective, le groupe solidarise les coureurs et permet de s’engager aux yeux des autres quelques soient le temps. Le coureur recherche naturellement la reconnaissance de ses pairs.

« L’homme est un être sociable » disait Aristote, la nature l’a fait pour vivre « courir » avec ses semblables. (on a un peu rajouté « courir » 🙂

 

EST-CE QUE LA POLLUTION AUGMENTE PAR TEMPS DE BROUILLARD ?

Surprenant, mais nous allons vous répondre par la négative, le brouillard n’est pas forcément polluant.

Seul le « smog » terme très British, est un brouillard polluant dont la syntaxe « Smoke », qui signifie fumée (c’est à dire les particules fines) et « Fog », qui signifie brouillard est polluant. Les anglais ont utilisé ce terme au début du 19e siècle pour décrire le mélange de brouillard et de fumée qui envahissait périodiquement Londres et les autres grandes villes d’Europe suite aux émanations des cheminées d’usines.

Alors que se passe-t-il lorsque l’on court par temps de brouillard dans des zones à faibles émanations de CO2  ?

Le brouillard a pour effet de diminuer la capacité respiratoire des coureurs car sous l’effet du froid et de l’humidité, les muscles des bronches se contractent. Les voies respiratoires deviennent plus étroites et nos poumons emmagasinent moins d’oxygène.

Cette diminution d’oxygène dans les poumons entraine souvent une dépense d’énergie plus importante que d’ordinaire.

On peut aussi constater une plus grande sécrétion au niveau des muqueuses et ressentir ainsi une petite irritation des voies respiratoires durant ces sorties « brouillardeuses ».

Un conseil, continuez à respirer le plus souvent par le nez. Celui-ci à une fonction filtrante très efficace, notamment contre l’absorption des particules fines toujours plus agressives et irritantes par temps de brouillard. Alors préférez les espaces natures, les forêts, les campagnes pour une meilleure oxygénation et ceci en tout temps. /pb