COURIR EN DESSOUS DE ZÉRO DEGRÉ
21 janvier 2021
COURIR EN DESSOUS DU MERCURE
Est-ce bien raisonnable ?
Quand il fait froid dehors et que la neige est au rendez-vous, on hésite souvent par deux fois avant d’aller faire une sortie running.
Alors pour les plus indécis d’entre vous, voici trois avantages très intéressants pour ne plus se poser cette question.
LA MASSE GRAISSEUSE
Le premier avantage tombe simplement sous le bon sens et c’est pourquoi il va vous paraitre totalement évident.
Qui dit courir par -5, – 8 degrés, dit forcément courir dans des conditions climatiques exigeantes.
Les températures inférieures à 0 degré vont obliger votre corps à brûler davantage de calories qu’en période estivale, ceci afin de lutter contre le froid et donc de se réchauffer. Ainsi si vous souhaitez vous départir d’un surplus de masse graisseuse, alors n’hésitez plus et partez courir par temps froid.
LA RAPIDITE DE COURSE
Le deuxième avantage est que lorsqu’il fait froid, un mécanisme d’activation plus rapide se produit à l’intérieur de notre corps. Il s’agit d’une augmentation du tonus musculaire et du fonctionnement cellulaire, avec à la clé, la sécrétion de certaines hormones comme l’adrénaline ou les corticoïdes.
Les vaisseaux au niveau de la peau et des membres vont se contracter plus rapidement et le sang va directement affluer dans les muscles. Cette augmentation du volume du sang a pour effet d’accélérer la motricité, de courir avec plus de dynamisme et ainsi de vous permettre d’améliorer vos temps de course.
LE BONHEUR
Le troisième avantage, est lui beaucoup moins connu que le précédent, et pourtant chaque coureur aura ressenti un bonheur décuplé après une sortie hivernale en dessous de 0 degré. Mais avez-vous déjà analysé le pourquoi de cette sensation de bien-être ultime?
L’explication est la suivante :
Lorsque nous nous apprêtons à sortir faire un entrainement de course à pied en hivers, on passe en quelques secondes d’un espace intérieur bien chauffé vers un espace extérieur glacial et ceci en tenue relativement légère afin de ne pas avoir trop chaud pendant la course. Le corps réagit automatiquement à ce rapide et fort changement de température que l’on peut appeler « un choc thermique bénéfique » en libérant davantage d’endorphine, cette fameuse hormone du bonheur. Voilà pourquoi les coureurs ressentent un bonheur encore plus intense après une belle session d’entrainement par des températures inférieures à zéro degré !
cf: pb
CHRONIQUE RUNNING ONE FM tous les jeudis à 11h30
https://www.onefm.ch/emissions/09h-13h/courir-avec-ce-froid-on-fait-le-point/